Guerre dans l’Est : Kinshasa exhorte les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU à sanctionner les dirigeants rwandais et du M23

La République démocratique du Congo ne lâche pas le M23 et le Rwanda. Auprès du Conseil de Sécurité de l’ONU, Kinshasa, une nouvelle fois, exhorté les pays membres à sanctionner sévèrement les dirigeants rwandais et les terroristes pour les crimes de guerre qu’ils ne cèdent de faire sur le sol congolais.

Moise ezekele

7 Juillet 2023 - 10:58
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Guerre dans l’Est : Kinshasa exhorte les pays membres du Conseil de sécurité de l’ONU à sanctionner les dirigeants rwandais et du M23
Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement

Dans un communiqué signé par le porte-parole du gouvernement jeudi 7 juillet dernier, le gouvernement congolais exhorte l’Organisation des Nations Unies à aller au delà des condamnations verbales, en sanctionnant de manière ciblée les officiers et les dirigeants rwandais, ainsi que les têtes du M23. 

« Le gouvernement de la République démocratique du Congo demande aux pays membres du Conseil de sécurité des Nations Unies de prendre des sanctions sévères et exemplaires contre les officiers et dirigeants rwandais, ainsi que ceux du M23, tous responsables des crimes commis sur le sol congolais, afin qu'ils soient traduits en justice. Ceux qui ont commis des violations des droits de l'homme et des abus doivent répondre de leurs actes. », lit-on dans ce communiqué.

Le gouvernement congolais base sa motivation par les preuves fournies par le rapport des experts de l’ONU détaillant le  « modus operandi » (mode opératoire) de l’armée rwandaise dans la partie Est de la République démocratique du Congo sous couvert du M23.

Kinshasa exhorte également le Conseil de Sécurité de l’ONU à contribuer davantage à la « bonne mise en œuvre de la feuille de route de Luanda, voie approuvée pour le retour de la paix dans l'Est de la République Démocratique du Congo »

L’implication du Rwanda voisin dans les massacres des milliers des congolais dans la partie Est du pays, n’est secret pour personne. Paul Kagame n’a toujours pas ordonné le rentrait de ses troupes du sol congolais, malgré plusieurs condamnations de plusieurs pays.