RDC : « La prison c'est dur, elle n'est pas une belle expérience mais elle ne tue pas», Stanis Bujakera 

Devant ses collègues d’Actualié.cd, l’homme de l’information certifiée a évoqué les conditions de vie presqu’inhumaines à Makala où les prisonniers sont entassés suite au surpeuplement du centre de rééducation. 

« C'était des conditions difficiles, parce que la capacité de la prison de Makala est de 1500 personnes. Mais , là, on était à plus de 14300 prisonniers qui sont détenus dans des conditions inhumaines, insupportables et c'était difficile, c'était dur. Mais grace aux efforts de tout le monde, on a pu tenir », a-t-il dit. 

Le correspondant de Jeune Afrique en République démocratique du Congo ne baissera pas les bras après son arrestation « arbitraire ». Stanis Bujakera promet de continuer sa mission de donner la vraie information au public. 

« Ma place n'était pas en prison, ma place était dans ma rédaction et là je suis très content de retourner et la où je dois me trouver (...), Nous voici, nous sommes là debout pour continuer de faire ce que nous savons faire, donner l'information à la population », a-t-il ajouté. 

Placé sous mandat d’arrêt provisoire dans la prison centrale de Makala depuis plus de six mois, le journaliste congolais Stanis Bujakera a été condamné pour six (6) mois de servitude pénale pour avoir attribué une information sensible à l'agence nationale des renseignements (ANR) sur la mort de Chérubin Okende, député national et ex ministre des Transports.