Goma : des barricades posées sur la chaussée, ville morte respectée
Depuis la matinée de ce lundi 4 septembre, le chef-lieu du Nord-Kivu vit sous une situation de ville morte décrétée par certains jeunes dont les «Wazalendo».
Selon des sources locales, les auteurs de cette ville morte réclament que la « justice soit faite pour les civils innocents tués lors de la marche du 30 août, ainsi que la libération de tous les civils arrêtés »
« La situation est tendue dans la ville, des barricades sur la chaussée, des jeunes mettent des pierres sur les routes », a décrit un journaliste local.
Plus d'une quarantaine des civils ont perdu la vie mercredi 30 août dernier à Goma, après la répression sanglante des forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) via l'unité de la garde républicaine (GR).
La marche avait été décrété pour demander le départ des forces étrangères dans le sol congolais dont la Monusco et la force régionale de l'EAC. Un secte religieux dénommé Wazalendo en est l'auteur de la dite marche.
Luinyx