Goma : « Le nombre des victimes du carnage mené par l’armée contre des civils non armés avoisine la cinquantaine » (LUCHA)
Les chiffres présentés par l’armée sur la répression de la manifestation anti-Monusco à Goma diffèrent de ceux de la LUCHA. Le mouvement citoyen parle d’une cinquantaine des morts.
Pour la Lutte pour le Changement il s’agit d’un carnage que le gouvenorat militaire du Nord-Kivu pouvait éviter si l’armée n’était pas déployée pour réprimer violemment les manifestants.
« Alors que gouvernorat du Nord-Kivu parle de 7morts, le nombre des victimes du carnage mené par l’armée contre des civils non armés demandant le départ de la MONUSCO hier à Goma avoisine la cinquantaine. D’autres corps sont notamment cachés à l’hôpital militaire du camp Katindo. Ce crime horrible n’aurait pas eu lieu si le gouverneur militaire et le maire policier de Goma n’avaient pas envoyé les escadrons de la mort tués des civils inoffensifs », a tweeté la LUCHA.
Ce mouvement citoyen exige une enquête « sérieuse et rapide » contre tous ces horreurs qui viennent endeuiller, une nouvelle fois, la province sous état de siège du Nord-Kivu.
Pour le gouverneur militaire du Nord-Kivu, 7 personnes ont été tuées et une centaine d’autres arrêtées le 30 août à Goma suite à une manifestation à l’appel d’une secte contre notamment la présence de la MONUSCO sur le sol congolais. La manifestation interdite, a été réprimée par l’armée avant même qu’elle débute, selon les sources locales.