RDC : Le bloc Katumbi-Fayulu-Matata-Sesanga s’oppose aux journées portes ouvertes organisées par la CENI

Dans une communication rendue publique ce vendredi 28 avril, les opposants disent ne pas comprendre la signification des parties prenantes qu’utilise la CENI et craint une manœuvre de l’équipe de Denis Kadima pour faciliter la fraude électorale au bénéfice de Félix Tshisekedi.

« La CENI, soit elle fait exprès et tente de jeter de la confusion dans l'opinion quant à la compréhension de ce que veut dire "parties prenantes" d'un processus électoral, soit elle persiste dans sa volonté ainsi que son engagement à orchestrer et exécuter le plan de fraude électorale en faveur de Monsieur Félix Antoine Tshisekedi (…) Les membres actuels de la CENI n'ont pas le droit de brader avec autant de légèreté le processus électoral qui, pour les Congolais, reste la seule voie constitutionnelle pour doter le pays des institutions et des dirigeants légitimes, et lui donner une chance de se développer », lit-on dans ce communiqué.

Katumbi, Fayulu, Matata et Sesanga ne cautionnent pas cette activité organisée par la CENI qui, selon les opposants au régime de Tshisekedi, craignent que la centrale électorale se fasse passer pour un musée.

« La CENI ne peut en aucun cas être transformée en une foire où des visiteurs seraient attendus pour admirer les prouesses de ses membres dans les préparatifs d'organisation évidente d'un chaos électoral. Elle ne peut pas non plus devenir un musée où les œuvres sont protégées par une vitre tellement épaisse que les visiteurs ne peuvent y avoir accès », renchérit le communiqué.

Pour ce regroupement politique, la CENI devrait, plutôt, rendre au public les détails sur les points majeurs du processus électoral en cours, dont le nombre réel des kits électoraux commandés, le contenu exact du cahier des charges de l'appel d'offre sur base duquel la société Sud-Coréenne, Miru Systems, a gagné le marché et le nom et les modalités du choix de l'imprimerie qui a produit les cartes d'électeur avec les détails nécessaires autour de la commande.

L’opposition n’a toujours pas cru à la transparence du processus électoral en cours. Pour elle, Denis Kadima, président de la CENI, a été désigné pour faciliter la réélection de Félix Tshisekedi par tous les moyens.