Meurtre de Chouchou Kabangu : les présumés coupables se rendent d’eux-mêmes
La nuit paisible du 8 novembre a viré au drame à Masina lorsqu’aux alentours de 2 heures du matin, des assaillants armés ont pris d’assaut la résidence d’une famille du quartier. Après avoir brutalisé, menacé et dépouillé les occupants sans raison apparente, les agresseurs ont tiré à bout portant sur Chouchou Kabangu, la cadette de la famille, âgée d’une vingtaine d’années. Elle succombera à ses blessures, plongeant le quartier dans la consternation.
Deux semaines plus tard, une source proche de la famille rapporte que deux des assaillants se seraient rendus eux-mêmes à la police.
L’information a été confirmée par David Nsiala, journaliste et patron de Kelbull Mag, via ses réseaux sociaux. Cependant, le flou demeure autour de cette affaire.
D’après plusieurs sources, les présumés criminels seraient des habitants du même quartier, ce qui rend l’affaire encore plus choquante. La raison probable du meurtre serait que Chouchou aurait reconnu l’un des agresseurs et se serait exclamée : « nayo pe ? » (« toi aussi ? »), avant d’être abattue.
Les enquêtes se poursuivent. La police n’a pas encore révélé l’identité des suspects, par crainte de représailles de la population. Mais dans le quartier, chacun se fait déjà sa propre idée sur ce drame qui continue de choquer l’opinion.