Contentieux présidentielle 2023 : Les avocats de Tshisekedi défendent l’ajout d’ « Antoine » sans jugement supplétif, Seth Kikuni choqué
La Cour constitutionnelle a débuté vendredi le traitement des contentieux des candidatures à l'élection présidentielle avec deux requêtes phares, orientées vers les deux principaux candidats : Félix Tshisekedi et Moïse Katumbi.
Concernant la requête contestant la candidature du Président sortant pour « inscription pirate », son auteur, le candidat Seth Kikuni a exprimé son désarroi après que les avocats aient soutenu la démarche de Tshisekedi d'ajouter «ANTOINE » dans sa composition nominale.
Kikuni, déjà candidat en 2018, s'est fendu d'un post sur son compte X (Twitter) pour exprimer sa surprise.
Le président du parti de l’opposition Piste pour l'émergence a expliqué que les avocats du candidat Tshisekedi ont soutenu la possibilité pour leur client d'ajouter n'importe quoi dans son nom sans jugement supplétif.
« Très choqué par les propos du collectif des avocats M. Tshisekedi Tshilombo Felix qui ont avoué que Felix a ajouté ANTOINE sans jugement supplétif. Selon eux, Il pouvait même ajouter FATSHI BETON, MUKWATOMBOLO. Nous espérons que la Cour Constitutionnelle dira le droit », a-t-il expliqué dans son post.
Dans leur argumentaire, les avocats du candidat Félix Tshisekedi ont ensuite brandi la « mauvaise direction » de la requête de Kikuni, qui devrait, selon eux, être dirigée vers la CENI. Ils ont ainsi appelé la Cour à déclarer cette requête « irrecevable ».
Dans sa requête introduite le 23 octobre, Seth Kikuni a accusé Félix Tshisekedi d'avoir changé de nom dans son dossier alors qu'il a postulé et a été proclamé vainqueur de l'élection de 2018 avec le prénom Félix, et non Félix-Antoine. La Cour devrait se prononcer lundi pour toutes les 12 requêtes.