Mines : la RDC et l’entreprise américaine Kobold Metals signent un accord de principe
En présence du chef de l’État, Félix Tshisekedi, le ministre des Mines, Kizito Pakabomba, et le directeur général de Kobold Metals, Benjamin Katabuka, ont signé un accord de principe portant sur l’exploration minière.
Selon les parties prenantes, cet accord scelle un partenariat stratégique destiné à ouvrir la voie à de nouveaux investissements américains dans le secteur minier congolais.
Saluant cette avancée, le représentant de Kobold Metals en RDC a rappelé que cette démarche s’inscrit dans le cadre des accords bilatéraux entre les États-Unis d’Amérique et la RDC pour la paix et la prospérité.
« Nous espérons que cette porte ouverte par le gouvernement congolais aux investissements américains mènera à d’autres projets d’envergure des USA en RDC », a déclaré Benjamin Katabuka.
Le patron de la société américaine a précisé que l’accord signé s’articule autour de trois volets essentiels : l’investissement dans la numérisation des données géologiques, l’exploitation minière grâce à des technologies de pointe, notamment l’intelligence artificielle, et le développement d’un projet de lithium à Manono, dans la province du Tanganyika.
Benjamin Katabuka a souligné que la RDC dispose d’énormes données géologiques encore inexploitées au profit du pays. Kobold Metals prévoit ainsi de financer leur numérisation afin de les rendre accessibles et d’attirer davantage d’investissements étrangers dans le secteur. Dans cette optique, l’entreprise déposera prochainement des demandes de permis de recherche sur de vastes superficies, en s’appuyant sur la technologie américaine.
Enfin, l’entrepreneur congolais a insisté sur l’engagement de Kobold Metals à recruter et former des Congolais, à leur assurer une juste rémunération et à contribuer à la construction d’infrastructures au bénéfice des communautés locales.