Suspension des partis politiques : Michel Mwika et PNEC promettent de poursuivre la lutte pour une jeunesse libre et responsable
Le président du Parti National pour la Nouvelle Énergie du Congo (PNEC), Michel Mwika, dénonce, ce 11 novembre, la suspension de son parti par le ministère de l’Intérieur, qualifiant cette mesure d’atteinte grave à la liberté politique et à l’engagement citoyen.
Créé le 9 novembre 2016 par un groupe de jeunes universitaires à Ngaliema, le PNEC se voulait, selon son fondateur, le symbole d’une génération décidée à prendre son destin en main.
« Ce jour-là, lorsque nous avons obtenu notre arrêté ministériel, c’était bien plus qu’une victoire administrative. C’était une victoire de la jeunesse et de l’audace », a rappelé Michel Mwika dans son discours marquant les neuf ans du parti.
Le leader du PNEC a dénoncé la « suspension arbitraire » de son parti, estimant qu’elle met en danger l’idéal pour lequel de nombreux jeunes se sont engagés.
« La suspension arbitraire de nos activités et la menace de dissolution qui plane sur notre parti mettent en péril non seulement le PNEC, mais aussi l’idéal même pour lequel nous nous sommes levés : celui d’une jeunesse libre, responsable et actrice de son destin », a déclaré ce porte-parole du cadre de concertation du mouvement Sauvons la RDC.
L’opposant a également fustigé une volonté politique visant à museler les voix divergentes.
« Ils veulent vous faire croire que votre engagement est un crime, que votre courage est une menace, que votre liberté est un danger pour eux. Mais nous, nous savons que la véritable menace pour une République, c’est le silence de ses citoyens », a ajouté Michel Mwika.
Réaffirmant son engagement, le président du PNEC a promis de poursuivre la lutte « dans la dignité et la foi en la jeunesse congolaise » Il a rappelé également que son mouvement a toujours choisi « l’inconfort de l’action plutôt que le confort de la plainte ».
Le gouvernement, rappelons-le, a récemment suspendu les activités de treize partis politiques, tous signataires de l’accord de Nairobi qui a donné naissance au mouvement Sauvons la RDC, et a saisi le Conseil d’État en vue de leur dissolution, parmi lesquels figure également le PNEC de Michel Mwika.
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