Massacre de Ntoyo : Moïse Katumbi dénonce « l’échec total de l’État » dans la protection des civils
L’opposant Moïse Katumbi a vivement réagi au massacre survenu à Ntoyo, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu, attribué aux rebelles ADF. Selon lui, plus de 70 personnes, voire jusqu’à 102, dont des femmes et des enfants, auraient été tuées lors de cette attaque.
Sur son compte X, l’ancien gouverneur du Katanga a qualifié ce drame de « véritable abomination » et mis en cause la responsabilité directe des autorités congolaises.
« Sous l’état de siège décrété à répétition par Kinshasa, censé sécuriser l’Est de la RDC, les ADF massacrent dans une impunité révoltante, révélant l’échec total de l’État à protéger le droit sacré à la vie », a-t-il écrit.
Moïse Katumbi affirme que des alertes avaient été lancées par les habitants de Ntoyo bien avant l’attaque, sans réponse des autorités.
« Les autorités, chargées de la protection du territoire et de la population, n’ayant pas pris les mesures nécessaires, portent la responsabilité pleine et entière de ces vies innocentes sacrifiées », a-t-il poursuivi.
En présentant ses condoléances aux familles endeuillées, le président d’Ensemble pour la République a appelé à un changement radical dans la gestion de la crise sécuritaire à l’Est du pays. Il plaide pour un dialogue national inclusif estimant que le pouvoir doit reconnaître son échec et chercher des solutions durables pour sortir la RDC du chaos.
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