Les juntes du Mali, Burkina Faso et Niger ont signé une charte d’alliance de défense et sécurité collective

Les chefs d’Etats militaires de trois juntes (Mali, Birkina Faso et Niger) ont signé un texte censé créer une nouvelle entité sécuritaire et d’assistance mutuelle.

La charte signée par les trois chefs militaires, le colonel Goïta, le capitaine Traoré et le général Tiani concerne la collaboration des États membres de l’AES, à la lutte contre la criminalité, le terrorisme et les rebellions armées qui sèment terreur et désolations depuis belle lurette.

Dans son compte X (ancien Twitter), le chef de la junte du Mali, Assimi Goïta a dévoilé les objectifs et les intentions de la création de la charte du « Liptako-Gourma » 

« Son but est d’établir une architecture de défense collective et d’assistance mutuelle, (...), toute atteinte à la souveraineté et à l’intégrité du territoire d’une ou plusieurs parties contractantes sera considérée comme une agression contre les autres parties et engagera un devoir d’assistance et de secours de toutes les parties, de manière individuelle ou collective, y compris l’emploi de la force armée pour rétablir et assurer la sécurité au sein de l’espace couvert par l’Alliance des États du Sahel », a-t-il écrit. 

Les trois pays amis et frères ont renversés accéder le pouvoir à travers des putschs, tous militaires, ont signé cette charte pour barrer la route à toute tentative d’agression à l’un des pays. Le Niger qui pourtant était menacé par la CEDEAO a l’obligation de gagner la protection de l’AEC, Alliance des États du Sahel, représentés par le Mali, Burkina Faso et le Niger.