Kananga : un présumé voleur brûlé vif lors d’un acte de justice populaire

Selon plusieurs témoignages recueillis sur place, le jeune homme aurait déjà dérobé des biens dans une première maison avant d’être surpris en tentant de pénétrer dans une seconde. Alertés par le vacarme, des riverains l’ont maîtrisé avant l’arrivée des forces de l’ordre.

Malgré l’intervention d’un policier, la foule a refusé de le livrer aux autorités et a exigé que « justice soit rendue sur place ». Le présumé voleur a alors été violemment battu puis incendié, sous les yeux de plusieurs témoins impuissants.

Cet acte a suscité une vague d’indignation parmi les défenseurs des droits humains, qui dénoncent une justice populaire assimilable à un crime, même en cas de flagrant délit. Ils appellent les autorités provinciales à ouvrir une enquête pour identifier les auteurs et à sensibiliser la population sur les dangers de telles pratiques.

Les organisations de défense des droits rappellent que seule la justice légale est habilitée à sanctionner, et exhortent les citoyens à coopérer avec la police plutôt que de céder à la vengeance collective.