Journée internationale de l’alphabétisation : cap sur l’inclusion et la transformation sociale en RDC
Instituée en 1966 par l’UNESCO, la Journée internationale de l’alphabétisation, célébrée chaque 8 septembre, vise à rappeler que l’alphabétisation est un droit fondamental et un levier clé du développement durable. Aujourd’hui encore, une personne sur cinq dans le monde ne sait ni lire ni écrire, soulignant l’urgence d’une action globale renforcée.
L’Afrique subsaharienne reste l’une des régions les plus touchées, avec plus de 30 % d’adultes analphabètes, notamment parmi les femmes et les populations rurales. Face à ce défi, de nombreux pays investissent dans l’éducation non formelle, les langues locales, les outils numériques et la formation professionnelle.
En RDC, des progrès mais des défis persistants
En République démocratique du Congo, environ 30 % de la population adulte est encore analphabète. Le pays affiche un taux d’alphabétisation estimé à 80,02 % en 2025, mais des disparités importantes demeurent selon les régions, le genre et l’accès aux services éducatifs.
À l’occasion de cette journée, le ministère de l’Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté (MINEDUNC) a réaffirmé son engagement à garantir une éducation inclusive, équitable et de qualité pour toutes et tous. Selon le ministère, l’alphabétisation reste un pilier de l’autonomisation, de la citoyenneté active et du développement durable.
Des actions concrètes en cours
Le gouvernement, avec l’appui de partenaires nationaux et internationaux, déploie plusieurs initiatives majeures :
- Plus de 25 000 centres de rattrapage scolaire opérationnels ;
- 36 000 jeunes filles formées en alphabétisation et compétences professionnelles au Kasaï Central ;
- Une Stratégie nationale d’alphabétisation et d’éducation non formelle adoptée ;
- Une plateforme numérique dédiée à l’apprentissage ;
- L’intégration des langues locales dans les programmes éducatifs.
L’alphabétisation dépasse la simple capacité à lire et à écrire : elle ouvre la voie à l’inclusion sociale, à l’égalité des chances et à la participation citoyenne.