Kwango : Plus de 40 acteurs formés pour mieux lutter contre les maladies émergentes et ré-émergentes

Organisée dans le cadre du projet DOPERAUS, coordonné par le professeur Justin Masumu de l’INRB, cette formation bénéficie de l’appui financier du Centre de recherches pour le développement international (CRDI/Ottawa).

Une formation cruciale pour la santé publique

Face à la menace constante de maladies comme Ebola, la variole du singe ou encore les épidémies respiratoires, les participants, issus des secteurs de la santé humaine, animale et environnementale se disent déterminés à renforcer leurs compétences pour mieux anticiper et contenir les crises sanitaires.

Un participant a indiqué que l’atelier favorisait le travail en synergie, rappelant que les maladies ne connaissent pas de frontières entre l’homme, l’animal et l’environnement, d’où la pertinence de l’approche One Health.

One Health au cœur de la riposte

En effet, l’atelier illustre parfaitement la philosophie One Health, qui reconnaît l’interdépendance entre la santé humaine, animale et environnementale. Dans un contexte où les épidémies émergent souvent de la faune sauvage ou des déséquilibres écologiques, cette approche intégrée devient indispensable pour protéger durablement les communautés.

Le professeur Justin Masumu a souligné que cette formation permettait de bâtir un réseau d’acteurs capables de détecter rapidement les signaux d’alerte, de coordonner leurs interventions et de limiter l’impact des maladies sur les populations.

Une réponse collective aux défis sanitaires

Durant quatre jours, les participants vont échanger sur les outils de surveillance épidémiologique, les techniques de prévention et la gestion communautaire des risques. Au-delà de la théorie, l’objectif est de créer une culture de collaboration intersectorielle afin de faire face aux menaces sanitaires qui ne cessent de resurgir.

Cet atelier de Kenge marque ainsi un pas de plus vers une riposte collective et durable, où scientifiques, médecins, vétérinaires, environnementalistes et autorités locales marchent main dans la main pour bâtir un futur plus sûr.