ESU-RDC : Du temps de Matata, « On nageait entre 2000 et 2200$ », Professeur Kitombole, ancien président de l’APUKIN

L’ancien Président de l’APUKIN, (Association des Professeurs de l’Université de Kinshasa, Professeur Kitombole a fait taire le débat sur les propos tenus par l’ancien premier  ministre, Augustin Matata Ponyo autour du salaire des professeurs d’Universités.

Moise ezekele

14 Juin 2023 - 17:13
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ESU-RDC : Du temps de Matata, « On nageait entre 2000 et 2200$ », Professeur Kitombole, ancien président de l’APUKIN

Il l’a fait savoir ce mercredi 14 Juin 2023 à travers une émission télévisée dont l’élément est consulté par la rédaction de UNE.CD.

« Le premier ministre Matata dirigeait le pays. Le pays est vaste. C’est pourquoi, il ne pouvait pas savoir avec exactitude combien touchait un professeur, c’est pourquoi il a parlé de 2500$ (...), on n’a jamais atteint ce montant là. On nageait entre 2000 et 2200$ », a précisé l’ancien président de l’Apukin, Professeur Kitombole.

Pour l'ancien premier ministre, Matata Ponyo, les professeurs d’universités en son temps, avaient un salaire de 2500$, et aujourd’hui, ils sont à 1200$. Ces propos ont fait la une de débats aux syndicats des professeurs.

Par ailleurs, le Président en exercice de l’APUKIN, Professeur David Lubo, a qualifié la gestion de Matata sur le plan de paiement des Professeurs d’une misère.

Une contradiction entre l’ancien animateur et celui en exercice de l’association des professeurs. Pour Kitombole, un professeur associé  touchait 2000$ sous l’époque de Matata.

« C’est sous Matata que nous avons commencé à recevoir effectivement les 2000$, et cela a continué. Moi par exemple en tant que professeur ordinaire, j’avais 2200$. Donc, sous lui, jusqu’à son départ, il a maintenu le taux (...). Le premier ministre Matata a payé tous les arriérés des professeurs non bénéficiaires des véhicules. Cela a permis aux professeurs d’avoir des crédits pour acheter des prado et des fortuners », a ajouté le Professeur Kitombole.

Le Professeur Kitombole a conclut,  en mettant en cause l’ancien premier ministre Bruno Tshibala, d’être l’auteur de la dépréciation dès son arrivée à la tête du gouvernement congolais.