RDC : Christian Bosembe défend la légalité de la suspension de Parole Kamizelo
Plusieurs jours après la suspension de l’analyste politique Parole Kamizelo, devenu viral pour son ton tranchant et sa formule « tu es maîtrisable », le président du Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC), Christian Bosembe, a justifié la mesure en évoquant une procédure régulière.

Décidée le 5 septembre, l’interdiction médiatique de 90 jours a suscité de vives réactions sur les réseaux sociaux, notamment autour de la liberté d’expression et de l’indépendance du CSAC.
« Il y a bien eu une saisine régulière, et l’intéressé a été notifié. S’il refuse de le reconnaître, c’est son droit, mais la procédure a été respectée », a affirmé Christian Bosembe. Il précise que le CSAC agit dans un cadre légal et peut, en cas de faute grave, prendre des mesures conservatoires avant toute audition.
Pour lui, la suspension de Kamizelo n’est pas une sanction définitive, mais une réponse d’urgence à une dérive médiatique présumée. « Lorsqu’il y a urgence, nous suspendons d’abord pour stopper la dérive, ensuite la personne est appelée à s’expliquer », a-t-il expliqué.
Cette mise au point intervient alors que certains accusent le CSAC de céder à des pressions politiques. Le président du CSAC affirme, pour sa part, que la régulation reste indépendante et conforme à la loi.