Gouvernance mondiale : la Chine propose une nouvelle initiative pour un ordre international plus équitable
À l’occasion du 80ᵉ anniversaire des Nations unies, le président chinois Xi Jinping a présenté une nouvelle initiative pour la gouvernance mondiale, visant à corriger les déséquilibres du système multilatéral actuel.
Trois grandes failles sont identifiées par Pékin :
- la sous-représentation des pays du Sud,
- l’affaiblissement du droit international,
- et l’inefficacité des institutions face aux crises globales.
Pour y remédier, la Chine propose une réforme structurée autour de cinq principes fondamentaux :
1. Égalité souveraine : chaque État, quel que soit son poids géopolitique, doit disposer d’une voix équitable dans la gouvernance mondiale.
2. Primauté du droit international : Pékin appelle à respecter les règles établies par les Nations unies, en opposition aux normes unilatérales imposées par certaines puissances.
3. Multilatéralisme inclusif : une gouvernance ouverte et équitable, avec une représentation accrue des pays en développement.
4. Gouvernance centrée sur les peuples : la gouvernance mondiale doit répondre aux besoins concrets des populations : développement, sécurité, justice sociale.
5. Actions concrètes : la Chine plaide pour des réformes pratiques, notamment dans les domaines de l’intelligence artificielle, du climat, des technologies émergentes et du cyberespace.
Dans un document transmis à Une.cd, Xi Jinping précise que cette nouvelle initiative complète trois autres projets portés par la Chine : l’Initiative pour le développement mondial, la sécurité mondiale et la civilisation mondiale. Ensemble, ces piliers visent à construire ce que Pékin appelle « une communauté de destin partagé pour l’humanité ».
HM2