Guerre dans l’Est : les FARDC accusent le M23 d’avoir tué 19 personnes lors des bombardements à Mweso
19 personnes tuées et 27 autres blessées, c’est le bilan humain des affrontements entre les FARDC (Forces armées de la République démocratique du Congo) et les terroristes du M23 à Mweso, selon le porte-parole de l’armée.
Pour le colonel Guillaume Ndjike, porte-parole du gouverneur militaire du Nord-Kivu, les terroristes du M23 ont largué des bombes à Mweso, lors de la prise de cette cité.
« Les terroristes du M23, appuyés par l’Armée Rwandaise, ont largué des bombes à Mweso dans le territoire de Masisi. Ces bombardements ont causé la mort de 19 personnes. Ils ont également blessé 27 autres personnes parmi les civils innocents », a-t-il dit.
Pour l’armée, il s’agit tout simplement d’une violation grave du « droit international humanitaire ». Le colonel Guillaume Ndjike a, dans sa communication, publié jeudi 25 janvier rassuré la détermination des FARDC à bouter hors du territoire national l’armée rwandaise et ses alliés du M23.
Les FARDC éloignés de la cité de Mweso pour se replier à Bukama, village situé à 2 kilomètres de cette cité, territoire de Masisi (Nord-Kivu). Ce repli de l’armée loyaliste est intervenu après trois jours d’intenses combats contre les terroristes du M23.