Les anciennes présidentes Zewde et Samba-Panza concluent la première phase de leur mission de facilitation en RDC, sous l'égide de l’Union Africaine
Dans un communiqué de presse parvenu à UNE.CD, les dames, Sahle-Work Zewde et Catherine Samba-Panza, respectivement, ancienne Présidente de la République Fédérale Démocratique d'Éthiopie, et, ancienne Présidente de la République Centrafricaine, toutes, désignées par la Communauté d’Afrique de l’Est (CAE) et la Communauté de développement de l’Afrique australe (SADC), se sont félicitées, de la conclusion réussie de la première phase de la mission conjointe de facilitation en République démocratique du Congo, conduite du 14 au 19 juillet 2025. Ce, dans le cadre des efforts africains pour promouvoir le dialogue, la paix et une solution politique durable à la crise dans l’Est de la RDC.

Ces facilitatrices de la Médiation de l’Union Africaine ont agi en qualité de
représentantes du Médiateur désigné par l’Union Africaine, Faure Essozimna Gnassingbé, Président du Conseil de la République togolaise.
Au cours de cette première phase, les facilitatrices ont mené une série de consultations de haut niveau avec les institutions congolaises. Elles ont été reçues en audience par le président de la République, Félix Tshisekedi Tshilombo et ont aussi échangé avec la Première ministre Judith Suminwa ainsi que plusieurs ministres sectoriels sur les priorités du Gouvernement en matière de paix, de justice transitionnelle et de cohésion nationale.
Des rencontres ont également eu lieu avec les bureaux du Sénat et de l’Assemblée nationale, ainsi qu’avec les représentants des sept confessions religieuses reconnues, en reconnaissance du rôle clé des leaders spirituels dans le processus de réconciliation nationale.
La mission a aussi porté une attention particulière aux survivantes de violences sexuelles liées aux conflits, notamment à travers une rencontre avec le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité (FONAREV), réaffirmant l’importance d’une justice centrée sur les survivants.
Parallèlement, les facilitatrices ont consulté un large éventail d’acteurs de la société congolaise. Elles ont rencontré des représentants de la jeunesse, des femmes, de la société civile, des chefs coutumiers et des communautés affectées par le conflit, afin de garantir que leurs voix soient intégrées dans les solutions envisagées. Des échanges ont également eu lieu avec la communauté humanitaire et l’équipe pays des Nations Unies.
A cet effet, les facilitatrices ont salué la signature de la Déclaration de principes de Doha, qu’elles considèrent comme une avancée significative vers une résolution durable du conflit. Elles ont appelé toutes les parties prenantes à en assurer une mise en œuvre sincère et diligente, dans un esprit d’inclusivité et de bonne foi.
Les conclusions de cette première phase jetteront les bases des prochaines étapes du déploiement des deux facilitatrices de la Médiation africaine, en faveur de la paix, de la réconciliation et de la stabilité en République démocratique du Congo.