Procès Mwangachuchu : Le Général Nyembo affirme ne pas connaître l’origine des policiers qui sécurisaient la Société minière du prévenu

Le renseignant est interrogé par la Haute Cour Militaire pour vérifier l’origine des policiers commis à la surveillance de la société minière du prévenu Mwangachuchu. Pour la haute cour, ces policiers dont leurs unités de provenance n’étaient pas mentionnées sur les bulletins de service. Le ministère public pense que ces éléments en surnombre provenaient des mouvements terroristes dont le M23 et CNDP.

En réponse, le Commissaire Placide Nyembo affirme ne pas connaître l’origine de ces éléments, car ils ne sont pas repris sur les bulletins de service signés par lui.

« Je signais les bulletins de service en faisant confiance à mon adjoint. Effectivement, sur ces listes, la rubrique unité d’origine était vide pour certains éléments. Je pouvais supposer que ces éléments provenaient de la Police des mines », a-t-il déclaré devant la cour.

Les versions des faits sont controversées. Par ailleurs, une confusion de chiffres des policiers commis pour la sécurité de la société minière de Mwangachuchu pose problème. La haute cour militaire a demandé au général Placide Nyembo d’apporter l’avenant du contrat qui portait le nombre de policiers commis à la garde de la société minière SMB de 20 à 43.

Le Général Nyembo a affirmé qu’un avenant a été signé faisant passer le nombre de 20 à 43 policiers, alors que le prévenu Robert Mushamalirwa quant à lui, a déclaré qu’après la relève de 43 policiers, 43 autres policiers devraient rester sur place. Ce qui donnait un total de 86 éléments actifs sur le site minier de prévenu Édouard Mwangachuchu.