52ème Session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU : « Tshisekedi a menti et les 4 réformes qu’il affirme avoir initié depuis 2019 n’ont jamais été mis en œuvre en RDC », LUCHA

Devant le Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU, le Président de la République a dit avoir pris des mesures pour la fermeture des tous les lieux de détention illégaux et secrets des services de sécurité et des offices de police judiciaire, la libération de tous les détenus et prisonniers, la libéralisation des espaces des manifestations publiques, des libertés d'opinion, de pensé et d'information et le retour au pays, sans condition, des exilés politiques. Des affirmations qui n’ont pas convaincu la LUCHA.

Hugues Mpaka

27 Février 2023 - 20:34
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52ème Session du Conseil des Droits de l’Homme de l’ONU : « Tshisekedi a menti et les 4 réformes qu’il affirme avoir initié depuis 2019 n’ont jamais été mis en œuvre en RDC », LUCHA

Dans un tweet ce lundi, la Lutte pour le Changement (LUCHA) estime que les propos tenus par Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo ne reflètent pas la réalité sur terrain, avec l’existence des lieux de détention illégaux et secrets des services de l’ANR (Agence Congolaise de Renseignement) où certains militants de cette organisation de la société civile étaient détenus. 

« Félix Tshisekedi dit avoir fermé les lieux de détention illégaux et secrets au pays. C’est totalement faux. Très récemment, nos camarades de #Butembo ont été détenus au cachot de l’ANR et dans un camp militaire pour avoir pacifiquement manifesté. 18 militants de notre mouvement viennent d’être arrêtés à Butembo et sont maintenant détenus/torturés au poste local de l’ANR. Leur faute ? avoir manifesté pacifiquement pour dénoncer les coupures de l’électricité comme indiqué dans cette lettre d’information au maire. », a tweeté la LUCHA.

La Lutte pour le Changement s’appuie sur les décès de ses militants dont celui tué par la Police lors d’une manifestation à Beni en octobre 2022 pour prouver le contraire des propos du Président de la République sur la libéralisation des espaces des manifestations publiques.

« Tshisekedi affirme que les manifestations pacifiques ne sont plus réprimées. Pourtant, 3 militants de la LUCHA ont été tués depuis son accession au pouvoir et nos manifestations sont systématiquement réprimées, surtout dans les provinces sous état de siège », renchérit la LUCHA.

La LUCHA a également épinglé quelques cas d’attaques des opposants de son régime avec, à titre d’exemple, la répression lors de l’enrôlement de Salomon Idi Kalonda, cadre du parti de Moïse Katumbi, ayant fait un mort et plusieurs blessés.

Hugues Mpaka Journaliste, rédacteur et reporter au sein de la rédaction de la UNE.CD ; Community Manager, passionné des Nouvelles Technologies de l'Information et de la Communication (NTIC) ; licencié en Sciences de l'Information, département de multimédia de l'Institut Facultaire des Sciences de l'Information et de la Communication (IFASIC).