Selon des témoins joints par UNE.CD, les bureaux sont restés fermés et les listes de présence n’ont pas été rendues disponibles, signe de la détermination des agents à se faire entendre.
Les assistants parlementaires exigent notamment le paiement de leurs arriérés de salaires pour les mois d’août et septembre, ainsi que la prime d’habillement due au début de chaque session ordinaire.
De leur côté, les agents et cadres de l’administration de l’Assemblée nationale réclament :
• la couverture des soins de santé pour eux-mêmes, leurs conjoints et leurs enfants à charge ;
• l’indemnité de logement ;
• les allocations familiales ;
• l’indemnité de transport ;
• une prime d’habillement au début de chaque session ordinaire ;
• la prise en charge des frais de scolarité ;
• la gratification équivalente à un 13ᵉ mois ;
• les colis de fin d’année en espèces ou en nature ;
• l’indemnité de fin de carrière ;
• ainsi que les frais funéraires.
Ce mouvement intervient alors que l’Assemblée nationale venait de traverser une période agitée, marquée par la pétition visant cinq membres du bureau et ayant conduit aux démissions de Vital Kamerhe et Dominique Munongo Inamizi, respectivement président et rapporteur adjoint.