RDC : le prix d’une tonne de cuivre en hausse de 3,68% à l’international

Ce produit s’est négocié à 9.412,75 USD la semaine du 31 janvier au 7 février 2025 contre 9.079,05 dollars américains la semaine précédente.

« Le prix d’une tonne de cuivre observe une hausse sur les marchés internationaux, au cours de la période du 31 janvier au 7 février 2025. Ce minerai se négocie à 9.412,75 USD, la semaine sous analyse contre  9.079,05 USD la semaine précédente, soit une hausse de 3,68% la tonne», martèle la note de conjoncture de la Banque Centrale du Congo.

La source a relevé, par ailleurs, que durant  la semaine du 24 au 31 janvier 2025, plusieurs fluctuations ont été observées sur le marché des matières premières occasionnant également un recul de prix de cuivre, en se négociant à 9.079,05 dollars américains, soit une baisse de 2,60% la tonne. La BCC a fait  savoir que cette hausse est influencée par l’apaisement des marchés consécutif au report de la date d’entrée en vigueur des droits de douane de l’Administration américaine à l’égard de certains de ses 
partenaires commerciaux, dont le Canada, le Mexique et la Chine. 

En cumul annuel, le prix du cuivre a progressé de 7,10 %. Selon la source, outre le cuivre, un autre produit minier marchand est en hausse sur les marchés internationaux, à savoir  : l’or. Il se négocie à 2.868,78 dollars US l’once la période sous examen contre 2.760,63 USD l’once la période précédente, soit une hausse de 3,92%. 

En outre, la même source a relevé que deux autres produits miniers marchands accusent une baisse sur les marchés internationaux pendant la période sous revue, à savoir : le pétrole et le cobalt. Ils se négocient respectivement à  74,93 
USD le baril et 23.346,00 USD la tonne contre  76,27 USD le baril et 24.050,00 USD la tonne  la période précédente, soit une baisse respective  de 1,76 % et 2,87%. Toutefois, la hausse et la stabilité des prix des produits miniers marchands, agricoles et menus forestiers, a souligné la source, sont consécutives à l’offre et à la demande sur les marchés internationaux, ainsi que la chaîne d’approvisionnement. Ces variations ont un impact direct sur l’économie congolaise, fortement dépendante des exportations des matières premières, notamment dans le secteur minier.