PDL 145 territoires : Le gouvernement a déjà mobilisé 762 millions USD sur 1 milliard 655 millions USD du coût total de ce projet

Selon le Ministre du Plan, le gouvernement a déjà disponibilisé 762 millions de dollars américains pour l’exécution de ce programme phare du Chef de l’Etat. Crispin Mbadu Mbadu précise que 711 millions ont été remis aux agences d’exécution du PDL 145 Territoires pour son premier volet. 

« Le coût estimatif du programme de 145 territoires est de 1.665.000.000 USD. Sur le montant global, le gouvernement a déjà disponibilisé  762.000.000 USD dont 711.000.000 en faveur des agences d’exécution pour la construction, dans sa première phase, de 1.200 écoles, 788 centres de santé et 145 bâtiments », a fait savoir Crispin Mbadu à la presse.

A côté des objectifs premiers du programme visant à lutter les inégalités sociales en créant un équilibre entre les milieux urbains et ruraux, le Programme de Développement Local 145 territoires vise à également à promouvoir le développement des économies rurales et améliorer l’accès des populations aux infrastructures et services économiques de base en milieu rural.

« (…) Améliorer l’accès des populations des territoires ruraux aux infrastructures et services économiques de base, promouvoir le développement des économies rurales et des chaines de valeur, renforcer les capacités de gestion du développement local et développer un système d’information géo référencé de suivi-évaluation », a renchéri le Ministre du Plan.

Au briefing à côté du Ministre de la Communication, le Ministre du Plan était accompagné du Directeur Général du Bureau central de coordination (BCECO), Jean Mabi Mulumba, qui exécute ce programme dans 9 provinces et 48 territoires, Alain Lungungu, coordonnateur de la CFEF qui a 7 provinces, et Elhadji Diallo pour le PNUD, qui a 9 provinces sous sa responsabilité.

Le PDL 145 Territoires initié par le Chef de l’Etat, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, vise à réduire les inégalités spatiales, redynamiser les économies locales et transformer les conditions de vie des populations congolaises vivant dans les zones jusque-là mal desservies par les infrastructures et services sociaux de base.