Haut-Katanga : formation de 21 enquêteurs sur le lien, l'impact et la perception des maladies infectieuses émergentes
Après Kinshasa, la tournée de formation des enquêteurs sur la deuxième composante du projet « Décentraliser et rendre opérationnelle les plateformes Une seule santé » (Doperaus), piloté par l'Institut National de Recherche Biomédicale (INRB), grâce à l'appui financier du Centre de Recherche pour le Développement International (CRDI) se poursuit à Lubumbashi, chef-lieu de la province du Haut-Katanga, après un passage à Mbandaka, capitale de la province de l'Equateur.
Vingt-un enquêteurs sont formés sur la collecte des données des causes et impacts des maladies infectieuses via le logiciel RedCap.
« Ce que nous sommes venus faire à Lubumbashi, c'est ce que nous avions commencé à Kinshasa et Mbandaka. C'est dans le cadre de la collecte des données sur des études que nous menons sur les impacts, les liens et les perceptions des maladies infectieuses émergentes par la population, mais aussi les parties impliquées. Nous allons former des enquêteurs sur l'utilisation des outils afin de collecter les données sur le terrain dans les zones de santé et airs de santé ciblées » a indiqué le professeur Justin Masumu, coordinateur pays du projet Doperaus en RDC.
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A l'en croire, les résultats de ces enquêtes visent à améliorer la prise en charge des maladies infectieuses dans le pays.
« Cela va permettre de mettre en place des mesures appropriées et ces mesures devront être appliquées sur le terrain. Nous allons apporter tous les résultats auprès des décideurs qui devront les utiliser ou les intégrer dans les politiques et les pratiques. Nous allons aussi sensibiliser la population par rapport à tout ce que nous allons trouver. Nous allons revenir dans toutes ces provinces où nous sommes passées pour leur communiquer les résultats et nous allons faire le plaidoyer afin que ces résultats soient intégrés dans les politiques et les pratiques et nous allons voir avec les structures attitrées comment on va faire la sensibilisation pour que les populations puissent améliorer leur façon de faire sur le terrain afin de limiter la contamination à partir de la source. Nous avons même prévu l'organisation des ateliers et conférences afin de mieux traduire ces données » a-t-il rajouté.
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La formation proprement dite a débuté le vendredi 18 avril et s'est poursuivie le samedi 19 avril. Le dimanche 20 avril aura lieu le pré-test pour s'assurer de l'amélioration des processus attentionnels et des compétences des enquêteurs. A dater du lundi 21 avril, ces derniers seront déployés pour une durée d'au moins cinq jours dans trois zones de santé à savoir : Kamalondo, Kisanga et Mumbunda.