RDC : Airtel Congo SA sensibilise son personnel sur le cancer du sein
En marge de la campagne annuelle mondiale destinées à sensibiliser les femmes au dépistage du cancer du sein « Octobre rose », la société de télécommunications Airtel Congo SA, a sensibilisé, ce jeudi 31 octobre 2024, son personnel sur l'importance de la mammographie et l’amélioration des méthodes de dépistage qui font en sorte que le cancer du sein soit détecté le plus tôt possible.
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« La sensibilisation [ndlr pour Airtel Congo SA ] a tout son sens, parce qu’une population sensibilisée, des employés sensibilisés, c’est des communautés sensibilisées. Cela peut avoir un retour positif à la lutte contre le cancer du sein » s'est confiée à la presse, Marie Helene Isameni, directrice ad interim des ressources humaines de Airtel SA.
En présence de Monsieur Thierry Diasonama, directeur général d’Airtel Congo SA, la directrice ad interim des ressources humaines dit que la société de télécommunications a mené, au courant du mois d'octobre, quelques campagnes de sensibilisation à l'intention de son personnel. Elle consistait notamment à une alimentation équilibrée et nutritive, le maintien d'un poids sain, une activité physique régulière, et l'auto palpation.
Dans son exposé, le représentant du MSO (Medical services organisation), partenaire de Airtel SA, a brossé succinctement l’état de lieu de la maladie dans le monde et particulièrement en RDC. Le docteur Chadrack Petemba Ntalaja, a présenté les facteurs, les symptômes ainsi que les moyens de lutte.
« Le facteur qui a été mis en évidence dans le contexte congolais, c’est l’âge. Il a été noté des cas de cancer chez les femmes beaucoup plus jeunes, ce qui est différent dans les autres pays. Il y a également certaines prédispositions familiales et les facteurs génétiques. Associez à ces facteurs non-modifiables des facteurs modifiables dont l’alimentation », a-t-il dit.
De son côté, le Dr Vincent Wilfred Lokonga, oncologue et président de la société congolaise du cancer, a invité les hommes à s'impliquer dans l'élimination du cancer du sein.
« Le fait pour une femme de voir ses règles tôt, c’est un facteur de risque. Le fait pour une femme de connaître la ménopause tardive, c’est un facteur de risque. Il y a également la prise pilule du lendemain (…) les hommes sont également des acteurs. Ils doivent être ces partenaires qui arrivent à détecter ces signes. Les hommes doivent aider les femmes à participer au dépistage du cancer du sein », a-t-il préconisé.
A l'occasion, le représentant du ministre Roger Kamba, le docteur Innocent Kakese, a fait part des engagements pris par le gouvernement lutter contre le cancer du sein, notamment en donnant gratuitement des médicaments aux malades, après la mise en place du centre national de lutte contre le cancer.
En 2022, le cancer du sein a provoqué 670 000 décès dans le monde.