Inondations à Kinshasa : 3 usines de production d’eau sensiblement impactées [Teddy Lwamba]
Le bilan officiel des inondations causées par les récentes pluies diluviennes qui se sont abattues à Kinshasa, vendredi et samedi dernier a été rendu public, ce lundi 7 avril, au cours du briefing - presse organisé par le ministère de la communication et médias. Trente personnes sont décédées, vingt autres constatées malades et plusieurs blessées.
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Les sinistrés internés dans les Stades de Martyrs et Tata Raphaël dépassent la barre de 10 000 personnes. Ceux internés à l'institut Lumumba et à N'djili seront renvoyés dans les deux grandes enceintes sportives de la capitale.
« Nous avons un bilan humain 30 morts, 20 malades et des personnes blessées. 10 100 personnes sont admises au Stade Tâta Raphaël et au Stade des Martyrs. Nous allons déplacer ceux qui sont au site de l’Institut Lumumba (117) et les 184 personnes qui étaient à N’djili pour les amener vers les deux stades, car ils vont être bien couverts. Le gouvernement va subvenir à tous les besoins » a indiqué le ministre de la santé publique, hygiène et prévoyance sociale, Dr Samuel Roger Kamba.
Le ministre d'État, ministre des infrastructures et travaux publics, Alexis Gisaro, a pour sa part, fait savoir, que ces pluies diluviennes, ne sont autres « qu'un phénomène de catastrophe naturelle et mondiale qui est le dérèglement climatique ».
Teddy Lwamba, ministre des ressources hydrauliques et électricité, a indiqué que 159 cabines ont été mises hors service et il faudra, selon lui, encore au-moins quatre jours pour que la population soit desservie en électricité et en eau potable.
« Pour ce qui concerne la production d’eau, sur les 16 usines de production d’eau dans la ville de Kinshasa, trois ont été sensiblement impactées. Il s’agit de l’usine de N’djili, de Lemba Imbu et celle de la Lukaya. Ce sont des points de captage. Nous avons fait le nécessaire pour reprendre les activités, notamment pour l’usine de la Lukaya où les équipements ont été retirés, notamment les moteurs pour effectuer l’opération de séchage, le temps de les mettre en condition. Ça prendra pratiquement 48 heures pour les plus rapides. Pour l’usine de N’djili dont on a pu avoir l’accès, nous pouvons encore compter trois ou quatre jours si les conditions de séchage sont normales. Et c’est pratiquement 14 communes qui sont affectées par ce problème. Nous avons plus développé les réponses d’urgence dans la mise à disposition des camions citernes qui permettent de faire la ronde dans les 14 communes affectées » a-t-il dit.
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