Guerre dans l’Est : Kinshasa et l’AFC/M23 signent un mécanisme de surveillance et de vérification du cessez-le-feu

Ce dispositif comprend des représentants du gouvernement congolais et de l’AFC/M23, ainsi que des observateurs du Qatar, des États-Unis, de l’Union africaine, de la CIRGL (via le MCVE) et de la MONUSCO.

Cette signature intervient un mois après la mise en place du Mécanisme d’échange et de libération des prisonniers, dans le prolongement de la Déclaration de Principes de Doha, conclue le 19 juillet 2025.

À travers cette étape, la RDC réaffirme sa volonté de mettre fin aux hostilités, de protéger les populations civiles et de créer les conditions d’un accord de paix durable soutenu par la communauté internationale.

Contexte et portée

Depuis plusieurs mois, les relations entre Kinshasa et Kigali sont marquées par de fortes tensions, alimentées par les accusations de soutien du Rwanda au M23. Face à cette situation explosive, le président Félix Tshisekedi a multiplié les gestes diplomatiques, notamment la « main tendue » à son homologue Paul Kagame, dans l’espoir de transformer la confrontation en dialogue.

La Déclaration de Principes de Doha trace la voie vers un cessez-le-feu durable, l’interdiction des offensives armées et l’ouverture d’un dialogue politique plus large. La signature du mécanisme de surveillance constitue ainsi une avancée à la fois symbolique et opérationnelle.

Cependant, son succès dépendra de la rigueur dans sa mise en œuvre et de l’engagement effectif de toutes les parties prenantes.