Levée du moratoire sur la peine de mort : « On n'équipe pas un malade mental d'un fusil d'assaut », Devos Kitoko 

C’est le cas du secrétaire général de l’ECiDé qui n’a pas caché son opposition à la levée de ce moratoire. Devos Kitoko estime que la réhabilitation de la peine de mort en République démocratique du Congo, un pays où « la justice est réputée malade et les gouvernants sont fabriqués à l'aide des machines à voter » , est une « institutionnalisation des assassinats et homicides volontaires ». 

Le professeur Devos Kitoko ne voit pas l’importance d’accorder à la justice congolaise le pouvoir d’exécuter les personnes condamnées à la peine de mort. Pour lui, « on n'équipe pas un malade mental d'un fusil d'assaut ».

La levée du moratoire de la peine de mort divise. Pour maître Vainqueur Bitumba, l’exécution la peine de mort un Etat dit moderne ( État de Droit ) n’est rien d’autre qu’une forme d’institutionnalisation du meurtre et l’assassinat par le gouvernement. « Le Droit pénal moderne n’a pas pour but de tuer ».

Selon les nouvelles dispositions légales, toute personne condamnée à la peine de mort (les rebelles, criminels, traîtres et kuluna) sera exécutée. Les experts pensent que la République démocratique du Congo devient un Etat « des plus forts » où les innocents pourront périr.