Guerre dans l'Est de la RDC : Kinshasa plaint pour la énième fois le silence de la communauté internationale !
Ce lundi 4 novembre 2024, la ministre d'État, ministre des affaires étrangères, coopération internationale et francophonie, Thérèse Kayikwamba Wagner, s'est entretenu avec la représentante spéciale du secrétaire général des Nations-Unies, les ambassadeurs et chefs des missions diplomatiques des pays membres du Conseil de paix et de sécurité de l’Union africaine, du Conseil de sécurité des Nations Unies et de l’Union européenne.
Ces discussions portaient sur l'évaluation à mis parcours, de la mesure de cessez-le-feu entré en vigueur le 4 août dernier, dans le cadre du processus de Luanda qui avait suscité de nombreux espoirs.
D'après la dépêche nous parvenue, la ministre Thérèse Kayikwamba a relevé que, " même si ce cessez-le-feu était largement suivi, une certaine contradiction est perceptible entre le discours public du Rwanda et les actions sur le terrain à savoir la prise de certaines localités et la supervision de cette prise avec les zones minières ".
Thérèse Kayikwamba a donc interpellé une fois de plus la Communauté internationale sur le fait que le Rwanda ne soit pas toujours indexé publiquement pour l’exportation des minerais provenant des zones de conflit.
« J’interpelle la Communauté internationale sur le fait que le Rwanda ne soit pas toujours indexé publiquement pour l’exportation des minerais provenant des zones de conflit »
Elle a également dénoncé la confusion entretenue par une certaine presse internationale sur le retrait des forces négatives coupables de brouillage GPS présenté comme une levée des mesures de défense du Rwanda.
Thérèse Kayikwamba Wagner a pour ce faire, attiré l’attention du risque d’expansion du conflit au niveau régional d’où la nécessité d’un mécanisme de justice régionale et de la mise en exergue de la responsabilité du Conseil de Sécurité de faire respecter la Charte des Nations Unies.
Concernant l’évolution du processus de Luanda, il est prévu ce mardi 05 novembre 2024 à Goma, le lancement du mécanisme de vérification Ad hoc renforcé.