Coup d’état manqué : sous pression, Kinshasa relâche le condamné à mort Jean-Jacques Wondo pour des soins appropriés à Bruxelles
Condamné à mort en République démocratique du Congo (RDC) pour avoir été « le concepteur » d’un coup d’Etat manqué à Kinshasa, en mai 2024, le belgo - congolais, Jean-Jacques Wondo, a été relâché en raison de son état de santé dégradant le 4 février dernier pour se rendre à Bruxelles, au plus tard le 5 février, pour des soins appropriés. La République démocratique du Congo n’a pas pu résister à la pression de la Belgique suite à la condamnation à mort de ce dernier.

Après sa libération, cet expert des questions militaires et directeur adjoint à l’administration générale des maisons de justice de la Belgique s’est directement rendu à l’ambassade de son pays à Kinshasa.
La libération de Jean-Jacques Wondo a été saluée par plusieurs personnes, dont l’ancien Premier ministre Alexender De Croo.
« Après tant d’épreuves, il pourra enfin retrouver sa famille, qui a traversé des moments extrêmement difficiles. Un immense merci à Team Belgique pour leur engagement et parfaite collaboration », a-t-il écrit.
La Belgique avait rappelé son ambassadeur pour protester contre la condamnation à mort, en appel, par la justice militaire congolaise. L'Union européenne s'était également prononcée pour une libération immédiate de Jean-Jacques Wondo.