RDC : « Il y a eu stabilité du cadre macro-économique malgré la crise sécuritaire » [Daniel Mukoko Samba]

Lors d'un briefing presse, co animé avec le ministre de la communication et médias et porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, le vice-premier ministre, ministre de l'économie nationale, Daniel Mukoko Samba a indiqué que ces efforts résultent, notamment par la stabilisation du taux de change, la gestion orthodoxe des finances publiques ainsi qu’à l’augmentation de la production agricole locale.

« La particularité de ce qui a été fait, c’est une meilleure coordination. Depuis novembre de l’année passée, la Banque centrale du Congo fournit un effort extraordinaire pour soutenir le franc congolais et maintenir le taux de change en intervenant régulièrement sur le marché. L’intervention de la BCC prend la forme de ventes de titres, notamment les fameux bons BCC, qui sont de plus en plus demandés. Il arrive souvent que ceux qui les achètent en demandent davantage que ce que la BCC souhaite vendre. Cela illustre la confiance du secteur économique dans les institutions et dans la BCC » a-t-il indiqué.

Comment lutter contre la baisse du pouvoir d'achat en période de crise sécuritaire ? A cette question, Daniel Mukoko a rappelé les mesures prises par le gouvernement pour alléger la population. Il s'agit de la baisse de prix de plusieurs produits sur marché, dont le carburant à la pompe et d’autres biens de premières nécessités.
 
« Nous avons démarré le deuxième mandat du chef de l’État avec des engagements forts que le chef de l’Etat avait pris vis-à-vis du peuple congolais. Nous avions une situation macroéconomique qui était plutôt instable au moment où le gouvernement a été investi. Ce n’est pas le cas aujourd’hui. De la même manière, il y a des efforts qui ont été faits pour certains produits de base, comme les produits pétroliers et les produits alimentaires de grande consommation», a déclaré Daniel Mukoko Samba.

Une coordination efficace de ces acquis, entre les différentes institutions sectorielles a été préconisé. À cela, s'ajoute, la mobilisation et la solidarité de tous les acteurs économiques pour surmonter les effets néfastes de la guerre sur l’économie nationale.