Prolongation des jours de vote : « ce n'est pas question de respecter religieusement une date, mais c'est question de respecter les droits de chacun », Denis Kadima

Il l'a fait savoir lundi 25 décembre après la publication des résultats partiels des élections présidentielles par province. 

« Donc, ce n'est pas question de respecter religieusement une date, mais c'est question de respecter les droits de chacun », a déclaré Denis Kadima. 
 
Selon lui, « le plus important est de ne pas trop s'attarder sur le fait que nous ayons étendu (le vote) au-delà du premier jour ». 

Denis Kadima, numéro un de la CENI, estime que des partis politiques et autres parties prenantes au processus électoral s’attaqueraient à la centrale électorale si d’autres congolais n’auraient pas voter. 

« Si on est au-delà de la loi, on n'est pas au-delà de la Constitution. C'est la constitution qui nous oblige à permettre à tout congolais d'exprimer son choix », a indiqué le président de la CENI. 

Dans le même sens, le patron de la CENI tient à ce « que chacun se demande : quel est le moindre mal ? Est-ce le fait de respecter une date ? Ou de permettre à tout le monde de participer au processus électoral ? », soulignant que « si on répond à cette question, on va se calmer ».

Conscient des difficultés rencontrées par la CENI pour permettre tout congolais de s’acquitter de son devoir civique, Denis Kadima précise que des élections vont continuer jusqu’à ce que tout électeur soit passé aux urnes. 

« Donc, on va voter tant qu'il y aura des électeurs. Mais, c'est une infime minorité qui est en train de voter en ce moment (...) C'est un groupe qui ne va pas influencer les résultats », a-t-il conclu. 

Luinyx