« J’ai vu les filles, maintenant je dois bâtir »
Dans ses déclarations, Happy assume le choix de rotation massive :
« J’ai fait jouer tout le monde pour évaluer. Ce n’est pas une question de victoire, mais de construction. »
Il mise sur une symbiose entre nouvelles et anciennes, évoquant une “osmose en construction” renforcée par des moments de vie collective :
« On a mélangé les filles à table, on les a vues chanter ensemble. Il faut du temps. »
Des conditions logistiques catastrophiques
Le coach n’a pas caché son agacement :
• Retards dans l’envoi des billets d’avion,
• Trajets de deux heures entre l’hôtel et le terrain,
• Embouteillages à Dar Es Salaam,
• Deux séances seulement sur le terrain,
« J’ai passé plus de temps dans le bus qu’avec mes joueuses. C’est un stage compliqué », lâche-t-il.
Une guerre de générations
Le technicien doit aussi gérer un conflit larvé entre anciennes cadres et nouvelles ambitions. Certaines anciennes, comme Brigitte Ngamita, seraient accusées de bloquer la progression des jeunes pousses. Happy tranche :
« Personne n’est intouchable. On ne sélectionnera que celles qui savent vivre ensemble. »
La CAN démarre dans 32 jours. Happy doit vite stabiliser son onze, créer une dynamique mentale forte et surmonter les égos. Avec une sélection sans victoire en 2024, chaque jour compte.