Affaire expulsion des chinois au Sud-Kivu : le Panel des Experts de la Société Civile encourage la DGM à poursuivre sa mission en rapport avec la police des étrangers
L’expulsion des chinois dans la province du Sud-Kivu fait débat. Pour le panel des experts de la société civile, le gouverneur Jean-Jacques Purusi a fait du « sensationnel » en excellant dans le non-respect des procédures légales.
Dans une déclaration, cette structure de la société civile réunie ce 6 janvier 2024 au Centre pour Handicapés à Kinshasa, constate le caractère de « non-conformité » des procédures lors des différentes opérations d’arrestation des chinois.
Réunis ce lundi 06 janvier 2025 au Centre pour Handicapés, ces experts ont félicité la DGM (Direction générale de migration) pour être restée sur ses prorogatives sur l’expulsion des chinois en séjour irrégulier.
« A la DGM : de poursuivre sans relâche sa mission en lien avec la police des étrangers en ce qui concerne les étrangers en séjour irrégulier, tel le cas de 12 chinois expulsés dernièrement de Bukavu », lit-on dans cette déclaration.
Ces experts déplorent, surtout, la contradiction sur les différentes déclarations du montant et de la quantité des lingots d’or saisis lors de la seconde vague par le gouverneur du Nord-Kivu, et font remarquer l’absence d’une bonne coordination entre les services du Conseil Provincial de Sécurité pendant ces opérations.
« [ils NDL] Craignent que ces attitudes populistes n’entraînent pas les incidents diplomatiques entre la RDC et la Chine, alors que la RDC a besoin des investisseurs à capitaux frais ».
Des chinois font objet de la chasse à l’homme dans le Nord-Kivu. Trois chinois ont été arrêtés avec 800 000 USD en liquide et 12 lingots d'Or la semaine dernière.