Nord-Kivu : Au moins 23 civils tués à Bashu, le groupe Etat islamique revendique l'attaque
L’insécurité persiste à l’Est de la République Démocratique du Congo. Au moins 23 civils ont été tués dimanche 22 janvier dernier dans une nouvelle attaque attribuée aux rebelles ougandais d’Allied Democratic Forces(ADF) à Makungwe, chefferie des Bashu, dans le territoire du Nord-Kivu (Nord-Kivu).
Selon les sources locales, 17 personnes ont été tuées par armes à feu et blanches dans un débit de boisson, avant d’être calcinées. La même source renchérit que les six autres personnes qui avaient réussi à s’en sortir, ont été rattrapés par les assaillants dans une cachette, avant d’être tuées.
Lundi 23 janvier, le groupe Etat islamique a revendiqué l’attaque sanglante de Bashu (Nord-Kivu) qui a endeuillé, une nouvelle fois, la province sous état de siège. Le renfort de l’effectif militaire dans ce coin de la République Démocratique du Congo n’aura pas encore porté ses fruits.
Depuis juin 2021, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri sont sous état de siège. Malgré ce changement de l’administration civile en miliaire et policière, les deux provinces continuent à vivre des massacres des innocents citoyens.
Malgré toutes les pressions exercées par la société civile et certains politiques, l’état de siège qui accouche d’une souris « trop naine », est toujours maintenu dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu.