Martin Fayulu : « Le Camp de la Patrie incarne la conviction que la RDC est une, unie et indivisible »
Sous le feu des critiques après son tête-à-tête avec Félix Tshisekedi, Martin Fayulu réplique avec force en dévoilant le Camp de la Patrie, une initiative qu’il présente comme une réponse directe à la crise politique et sécuritaire qui secoue la République démocratique du Congo.

Pour le président de l’ECiDé (Engagement pour la citoyenneté et le développement), cette plateforme va bien au-delà d’un simple regroupement politique. « Le Camp de la Patrie est un état d’esprit », martèle-t-il, avant d’enfoncer le clou : « Il incarne la conviction que la République démocratique du Congo est une, unie et indivisible. »
« C’est le respect strict de la Constitution. C’est la voix des Congolais qui refusent la soumission, la complicité et le silence, face aux menaces réelles de balkanisation du pays », déclare Fayulu, visiblement décidé à se repositionner au cœur du débat national.
Dans cet esprit, chaque Congolais, affirme-t-il, a le devoir impératif de :
1. Défendre l’intégrité territoriale et la souveraineté de la RDC, et rejeter toute tentative d’agression extérieure ou de balkanisation ;
2. Promouvoir la paix, la justice et la dignité nationale, sans compromis ;
3. Dénoncer sans peur les complicités internes et les ingérences étrangères qui minent l’unité du pays ;
4. Faire entendre la voix du Congo auprès des institutions internationales et partenaires étrangers, pour faire valoir la vérité et défendre les intérêts de la Nation.
Mais la posture l'opposant derange. Dans les rangs du FCC (Front Commun pour le Congo), certains y voient un jeu trouble. Ferdinand Kambere, secrétaire permanent du PPRD, accuse Martin Fayulu d’avoir lui-même « levé le voile sur ses manœuvres », en avouant, selon lui, la compromission à peine voilée autour du lancement du Camp de la Patrie, lors de son entretien avec le président Tshisekedi.