Drame à Makala : le FCC rejette le bilan officiel « sciemment sous-évalué pour minorer la gravité de ce crime »
Comme plusieurs forces politiques, le FCC de Joseph Kabila a condamné l'usage « illégal d'armes létales » sur les prévenus de la prison centrale de Makala la nuit de dimanche à lundi 2 septembre 2024 lors de la tentative d’évasion dans ce lieu carcéral.
Dans sa communication, le Front commun pour le Congo tient, pour premier responsable, le gouvernement congolais. La famille politique de Joseph Kabila rejette également le bilan du drame présenté par le VPM en charge de l’Intérieur, Jacquemin Shabani.
« Le FCC rejette donc le bilan officiel, sciemment sous-évalué pour minorer la gravité de ce crime indicible. Il exige en conséquence la mise en place urgente d'une commission d'enquête indépendante crédible qui devra établir le nombre exact des victimes, ainsi que les responsabilités à tous les niveaux », lit-on dans cette communication.
Ce drame, insiste le FCC, est la preuve « de plus de la faillite d'un leadership sans conscience et sous la houlette duquel, l'exercice de la puissance publique ne s'accommode d'aucune considération légale ou morale, et la vie humaine, pourtant sacrée, est plus que jamais banalisée, au point que, dans notre pays, la peine de mort est désormais distribuée comme des petits pains ».
La famille politique de Joseph Kabila a profité de l’occasion pour dénoncer la dictature sous le régime de Tshisekedi, indexant notamment l’arrestation de l’opposant Seth Kikuni depuis le lundi 2 septembre, ainsi que le débarquement de son vol de la journaliste Paulette Kimuntu.