RDC : Le FCC s'insurge contre la traque des journalistes
La protection des journalistes, analystes et communicateurs politiques semblent échapper au régime Tshisekedi. C'est ce qu'on peut retenir d'un communiqué de presse du Front Commun pour le Congo autour des massacres et violations des droits humains perpétrés dans le pays.
« le FCC exige aussi l’arrêt de la traque, des
menaces, des poursuites judiciaires et d’autres formes d’intimidation à l’endroit des journalistes, analystes et communicateurs politiques, aujourd’hui contraints à la clandestinité ou à l’exil, du fait de leurs opinions politiques »
Le FCC a souligné que, faute de le faire, le gouvernement sera tenu responsable de tout drame qui pourrait arriver à ces combattants de la démocratie et à leurs proches. Il en a profité pour rappeler au gouvernement qu'il est responsable
du respect des droits de l'homme en général et de la liberté d'expression en particulier et qu'il doit donc y veiller, en laissant vivre paisiblement les
compatriotes qui, en exprimant leur opinion, ne font qu'exercer un droit inaliénable qui leur est reconnu par la Constitution.
Par ailleurs, le FCC fait remarquer, « qu’en plus de leur illégalité, ces actes attentatoires aux libertés fondamentales qu’il décrie à nouveau ce jour, compromettent la tranquillité et la cohésion dont notre peuple a tant besoin, en ce moment précis où notre pays fait face à des nombreux défis qui menacent son existence et son avenir aux journalistes ».
Sous le régime Tshisekedi, plusieurs journalistes ont rejoint la clandestinité, dont Pero Luwara et Steve Wembi. Stany Bujakera était détenu pour un article ayant mis en cause les renseignements militaires dans la mort d’un opposant, avant d'être libéré six mois après son arrestation.