Massacre des membres d’une secte à Goma par la garde de Tshisekedi en 2023 : 102 civils tués (rapport confidentiel de l’ONU)
Alors que le chapitre du massacre des membres d’une secte à Goma avait été tourné, un rapport confidentiel de l’ONU (organisation des Nations unies) consulté par Amnesty International a établi le nombre de morts à 102.

Selon ce rapport, 90 hommes,8 femmes et 4 garçons ont été tués par les éléments de l’unité spéciale chargée de la protection du président de la République, Félix Tshisekedi. Plus de 80 blessés ont également été enregistrés.
« Les autorités ont entassé les corps à l’hôpital militaire de Goma, dont certains à l’extérieur, et ont empêché les familles de les identifier ou de les enterrer pendant trois semaines, au terme desquelles les cadavres étaient dans un état de décomposition avancée », lit-on dans ce rapport.
Le Président Tshisekedi est appelé à suspendre avec effet immédiat le lieutenant général Constant Ndima Kongba, ancien gouverneur militaire du Nord-Kivu, et le major Peter Kabwe Ngandu de l’armée congolaise, le temps qu’une enquête soit menée.
« Les autorités de la RDC doivent rouvrir les enquêtes sur ce massacre, conformément aux normes régionales et internationales, afin d’établir la vérité et d’amener toutes les personnes impliquées à rendre des comptes ».
De plus, le rapport d’Amnesty international rapporte également que le Bureau du procureur de la CPI doit envisager de se pencher sur les homicides perpétrés le 30 août 2023 à Goma « dans le cadre des enquêtes en cours sur la situation dans l’est de la RDC ».
En août 2023, des membres d’une secte avaient été sauvagement abattus par les éléments de la Garde Républicaine dans la ville de Goma. Selon les chiffres officiels, 56 personnes avaient été tuées.