Kinshasa zéro trou : La première phase complètement achevée, la deuxième réalisée à 40% (Alexis Gisaro)
La première phase du projet de réhabilitation des routes dénommée « Kinshasa zéro trou » est complètement achevée, tandis que la deuxième est réalisée à 40% déjà. C’est ce qui ressort de l’intervention du Ministre d’Etat, Ministre des Infrastructures et Travaux Publics lors du briefing presse de l’actualité de mardi 14 février.
Parmi les routes de la première phase de ce programme, se trouvent les avenues victoires et Kasa-Vubu, constituant les 42 altères retenues sur un réseau de 86 kilomètres soit 12% des routes revêtues à Kinshasa (86 sur 697 kilomètres), a précisé à la presse le Ministre d’Etat en charge des ITP.
« Kinshasa zéro trou concerne les voiries revêtues, il ne s’agit pas de la construction des nouvelles routes. Aujourd’hui nous avons, à peu près, 697 kilomètres de voiries revêtues sur un réseau de l’ordre de 3600 kilomètres (le réseau des voiries de Kinshasa) », a déclaré Alexis Gisaro.
Le Ministre d’Etat en charge des ITP (Infrastructures et travaux public) a fait savoir à la presse et à toute la population de la volonté manifeste du gouvernement à régler progressivement la problématique des trous à Kinshasa, l’une des causes majeures des embouteillages dans la ville.
« Le gouvernement a mis en place un programme ambitieux dont l’intérêt le plus grand est surtout la problématique des infrastructures routières, vue sous les volets de la voirie, des routes et de la lutte contre les érosions et d’autres projets spécifiques », a précisé le numéro un du secteur des infrastructures et des travaux publics.
Alexis Gisaro a apporté quelques détails sur la gestion des infrastructures routières et voiries à Kinshasa qui est sous « l’Office des Voiries et Drainage (OVD), avec les ressources financières provenant du Trésor public, le partenariat public-privé ».
Le programme « Kinshasa zéro trou » a été lancé en octobre 2021 par le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, avec objectif de rendre à la capitale congolaise la fluidité du trafic sur son réseau des routes revêtues.