Denise Nyakeru et Angeline Ndayishimiye unies pour les réfugiés congolais au Burundi

Face à la détresse de plus de 17 000 réfugiés ayant fui les violences à l’Est de la République Démocratique du Congo, en provenance notamment d’Uvira, Bukavu, Minova, Goma et d’autres territoires durement touchés, une réponse urgente a été apportée. Six cent douze (612) tonnes de vivres et de produits essentiels ont été remises pour subvenir aux besoins les plus pressants des déplacés. Ce don humanitaire comprenait de la farine, de la semoule de maïs, des haricots, du sucre, de l’huile, du soja, du savon, des kits hygiéniques, des vêtements, des pagnes, des babouches et bien d’autres articles de première nécessité.

Selon la Première Dame Denise Nyakeru Tshisekedi, ce geste vise à soutenir une population composée majoritairement de personnes vulnérables : 38 % de femmes à risques, 31 % d’enfants non accompagnés et 4 % de survivants de violences sexuelles, accompagnés par des agences des Nations Unies telles que l’UNFPA et le HCR.

À l’occasion de cette visite de solidarité, les deux Premières Dames ont également inauguré des cliniques mobiles installées sur le site de Musenyi. Ces structures, gérées par le FONAREV en collaboration avec l’UNFPA au Burundi, offrent des soins de santé primaires, une prise en charge psychologique, ainsi que des services spécialisés pour les femmes enceintes, dans un processus complet de réparation. Tous les soins, consultations médicales, examens et médicaments sont délivrés gratuitement aux réfugiés.

Ce geste humanitaire fort rappelle que, même en temps de crise, la santé reste un droit fondamental et que la solidarité ne connaît pas de frontières.

Dans un message poignant, Denise Nyakeru Tshisekedi a adressé ses pensées aux femmes en danger, aux enfants isolés et aux survivants de violences : « Vous n’êtes pas oubliés. Vous ne serez jamais seuls. » Elle a également salué l’accueil fraternel du peuple burundais, soulignant que « ensemble, au-delà des frontières, nous continuerons à protéger, soigner et reconstruire. »

Le FONAREV reste plus que jamais mobilisé, affirmant que face à l’injustice et à la violence, la compassion et l’action demeurent nos plus puissantes armes.