Carnage de Goma : « Les manifestants ont marché contre la loi ; Ils sont à la base de ce qui s’est passé », Peter Kazadi
Les responsabilités sont partagées entre les militaires de la Garde Républicaine et les manifestants, après le carnage sur les membres de la secte Wazalendo à Goma. C’est ce qu’estime le Vice-premier Ministre, Ministre de l’Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires Coutumières.
Face à la presse lors du briefing du 6 septembre, le VPM Kazadi Peter a rappelé le régime de l’état de siège dans la province du Nord-Kivu qui interdit des manifestations de telle envergure.
« Les Les manifestants ont marché contre la loi. Ils sont à la base de ce qui s’est passé, ce que vous avez appelé boucherie humaine. Pour cela, ils doivent aussi être jugés autant les militaires qui ont dérapé », a dit le VPM Kazadi.
Le gouvernement écarte toute possibilité d’un ordre de tir donné aux militaires par la hiérarchie, comme le pensent plusieurs mouvements citoyens. Peter Kazadi parle d'« Un dérapage qui arrive partout même aux États-Unis ».
Peter Kazadi et Patrick Muyaya attendent les conclusions du procès en flagrance des militaires qui a débuté au Tribunal militaire de Goma, fruit de la décente de la délégation gouvernementale au lieu du carnage.
Peter Kazadi a également rejeté en bloc, les informations accompagnées d’images qui circulent sur les réseaux sociaux, sur une possible attaque de la secte à 4 heures du matin par les militaires appartenant à l’unité d’élite.
51 personnes ont été le 30 août dernier à Goma lors de la manifestation très réprimée de la secte Wazalendo qui manifestait contre le retrait de la Monusco et de la force régionale de l’EAC.