Retour de Trump à la Maison blanche : quelles répercussions ?
Le candidat du parti républicain à la présidentielle américaine du 5 novembre 2024, Donald Trump, qui a déjà occupé la fonction de président des États-Unis de 2017 à 2021, est à nouveau élu pour les 4 prochaines années à compter de janvier 2025.
Donald Trump sera l'un des rares présidents à avoir occupé la Maison Blanche sur deux mandats non consécutifs. Le dernier en date étant Grover Cleveland au XIXe siècle.
Cette élection est d'une multitude d'enjeux et de défis. Elle confère à Donald Trump l'essentiel des pouvoirs fédéraux, notamment le Sénat, la Chambre des représentants, et la Cour suprême. Ce qui pourrait lui permettre de réaliser sa promesse électorale : « Make America Great Again » (Rendre l'Amérique encore grande).
De la campagne à l'élection
Durant sa campagne électorale, Donald Trump a fait face à des défis, notamment la tentative d'assassinat, des questions judiciaires, la capacité à convaincre les électeurs indépendants et modérés, entre autres.
Sa base électorale, constituée d'un noyau solide de partisans fidèles, a tout de même montré une grande mobilisation, surtout avec le concours du milliardaire américain Elon Musk. Son influence sur le Parti républicain est aussi demeurée forte.
Des repercussions de son come back
La réélection de Trump est vue comme un signe de polarisation accrue aux États-Unis, avec des partisans convaincus de son leadership et des opposants tout aussi résolus. Cela pourrait renforcer la division idéologique entre les deux partis principaux et pourrait entraîner une réforme des institutions pour répondre aux défis de gouvernance dans un contexte si polarisé.
Sur le plan international, ce retour pourrait signifier des changements dans les alliances traditionnelles, un rapport de force renouvelé avec des pays comme la Chine et la Russie, et une remise en question des engagements climatiques pris sous l'Administration Biden. Enfin, l’impact sur la démocratie américaine et les débats autour des institutions électorales deviendraient des points centraux, posant des questions sur la solidité et la résilience du système politique américain.