Mort d’hommes à Makala : Moise Katumbi exige la démission du vice-ministre de la justice pour « gros mensonge »
Indignation, c’est le sentiment que dit ressentir Moise Katumbi suite à l'évasion des détenus de la prison centrale de Makala ayant causé plus de cent morts et une cinquantaine de blessés, la nuit du 1 au 2 septembre.
Pour le président de l’Ensemble pour la République, le gouvernement congolais est le seul responsable du « carnage » survenu au centre pénitentiaire de Kinshasa, pour n’avoir pas pris en compte les alertes du journaliste Stanis Bujakera, sur les conditions carcérales à Makala.
« Ce carnage aurait pu être évité si les dirigeants avaient écouté les conseils. Ils portent une part de responsabilité écrasante dans cette horrible tragédie », a-t-il écrit.
Le candidat malheureux à l’élection présidentielle du 20 décembre 2023 exige la démission du vice-ministre de la justice, Samuel Mbemba Kabuya, pour son gros mensonge à la nation toute entière.
« Un vice-ministre a eu l’indécence d'annoncer deux morts. Il doit démissionner. Aujourd’hui, son supérieur évoque 129 victimes, dont 24 tués par balles, sans compter les viols et les blessés. Qui devons-nous réellement croire dans cette cacophonie de mensonges ? », s’interroge l’opposant.
Moise Katumbi appelle à la mise en place d’une commission d’enquête « sérieuse » qui pourra réunir, en son sein, la MONUSCO et des représentants des ONG de droits de l’homme « pour faire éclater toute la lumière sur ce massacre ».