Jean Marie Kassamba persiste : « Fally Ipupa n'est pas encore une légende »

Le journaliste de la famille Kabila persiste dans ses allégations. « Fally Ipupa, malgré son immense popularité et ses nombreuses réalisations, n’est pas encore une légende. Il peut le devenir, mais pour cela, il doit créer une véritable identité musicale, un style qui lui est propre ». Pour JMK, le talent seul ne suffit pas : il faut aussi laisser une empreinte artistique inimitable.

Dans la même logique, Jean-Marie Kassamba estime que Ferre Gola, pourtant considéré comme l’une des plus belles voix de sa génération, n’a pas imprimé un style reconnaissable. Quant à Werrason et JB Mpiana, deux figures emblématiques du clan Wenge, il va plus loin en affirmant qu’ils ne sont jamais devenus des légendes, même à l’apogée de leur carrière.

Koffi Olomidé, l’exception confirmée

À l’opposé, Koffi Olomidé est présenté comme une particule sanctifiée. « Il fait partie de l’ancienne génération, mais il continue de marquer son époque. Il a imposé un style, notamment avec le Tshatsho. Il peut déjà être considéré comme une légende », a souligné Kassamba.

Pour lui, être une légende signifie bien plus qu’avoir du succès ou remplir des stades. Il s’agit d’atteindre un niveau d’influence tel que les mots ou les choix de l’artiste deviennent des références, des tournants culturels. Une légende est un créateur de style, un innovateur, un repère intemporel.

« Une légende, c’est quelqu’un dont l’aura dépasse tout entendement. Une personne dont la simple parole ou décision peut avoir un impact majeur. En musique, c’est quelqu’un qui marque son art de façon unique, par un style distinct ou par sa portée universelle. »

À ce titre, il cite des figures mondiales comme Michael Jackson, Bob Marley, mais aussi des icônes africaines telles que Papa Wemba, Tabu Ley et Koffi Olomidé.

En revanche, il reste inflexible sur le cas de Fally Ipupa, affirmant que, malgré ses exploits, il ne coche pas encore toutes les cases du statut légendaire.